Interview de Babak Reiku Seddiq. Regard d’un moine zen sur les enjeux écologiques.

L’interview tournée début novembre 2020 est de Camille Cany, une amie -et voisine- de Babak.

La vidéo de 10 minutes traite de la vision d’un moine bouddhiste sur les enjeux climatiques de notre planète, quelles actions justes peut-on mettre en place, comment concilier action et immobilité si présente dans le zen ?

De pierre

Pratiquant du Zen Soto à Montreuil, Rosny sous Bois, La Gendronnière et dojo zen de Paris !

4 réflexions sur “Interview de Babak Reiku Seddiq. Regard d’un moine zen sur les enjeux écologiques.”

  1. Merci Babak de vouloir changer le monde. Il peut y avoir un long chemin entre un projet et sa réalisation.
    Qu’il y ait urgence à plus de calme, plus de silence, à ralentir, c’est certain, revenir à Ku, après dans Shiki, c’est plus incertain, d’où l’importance de revenir à sa posture, à sa respiration pour renaître une fois encore jusqu’à la libération de tous les êtres.
    Gasshô
    Christian

  2. Bravo pour l’interview. Je pense également que le sujet du comportement personnel dans la société de consommation en place dans les pays occidentaux est primordial pour les temps à venir.

    Un moment donné Babak préconise de ne plus utiliser l’avion. Récemment, je me suis renseigné sur le sujet et d’après les données que j’ai pu obtenir (que je dois encore vérifier), j’en arrive à :
    Aviation = 20 000 appareils en service (contre 2 milliards de voitures !) = données 2015
    = 3% des émissions de gaz à effet de serre.

    Donc en supposant que l’on supprime tous les avions, ce qui est plus que difficilement envisageable (car il y aura encore besoin de transports intercontinentaux rapides), on ne réduira la production de gaz à effet de serre que de 3 %. Au mieux, on pourrait peut-être arriver à 1,5 voire 2 % … on sera encore loin du compte pour obtenir un effet significatif.

    A titre personnel, je pense qu’il est difficile de d’incriminer un secteur d’activité particulier. Il faudra sûrement réfléchir sur une utilisation “raisonnée” (mais je n’aime pas ce terme) et optimisée de chacun des modes de transports (pour rester dans ce secteur) et les faire converger vers une exploitation plus durable et plus respectueuse des ressources naturelles avec notamment une limitation drastique des rejets nuisibles (toutes les pollutions).

    Le travail est colossal, et on ne sait pas par où commencer ! Mais c’est sûr qu’il y a un virage à faire dans le modèle économique sur lequel est actuellement basé le fonctionnement de notre société.

    Francis

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