Histoire du zen sôtô

Taisen Deshimaru maître bouddhiste zen japonais de l’école Sōtō

Source : La méditation zen, zazen | Association Zen Internationale.

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Une petite histoire du bouddhisme zen

Le zen remonte à l’expérience du Bouddha Shakyamuni qui réalisa l’éveil dans la posture de dhyana (zazen, méditation zen) en Inde au vie siècle av. J.-C. Cette expérience s’est depuis transmise de façon ininterrompue, de maître à disciple, formant ainsi la lignée du zen.

Après une implantation de près de mille ans en Inde, le moine Bodhidharma apporta cet enseignement en Chine, au vie siècle après J.-C. Le zen, sous le nom de ch’an, connut alors un grand épanouissement dans ce pays, y trouvant un terrain favorable à son développement. C’est surtout pendant cette période qu’il affirma son originalité, sa simplicité et la pureté de sa pratique.

Au xiiie siècle, le moine japonais Dôgen, après un séjour en Chine, implanta le zen Sôtô au Japon. Fondateur de notre école, maître Dôgen est aussi considéré comme l’un des plus grands philosophes du bouddhisme. Le zen influencera profondément toute la culture japonaise  ; dans ce pays, plus de 20 000 temples témoignent aujourd’hui d’un rayonnement remarquable.

Au xxe siècle, l’Occident commença à s’intéresser au zen dans son aspect philosophique tandis qu’à la même époque, au Japon, le maître Kodo Sawaki, qui faisait partie d’un courant réformateur du zen, redonnait une impulsion à la pratique de l’assise, en particulier en dehors des temples. A la fin des années 60, c’est l’un de ses successeurs, Taisen Deshimaru, qui apporta à l’Europe l’essence de cet enseignement, comme l’avait fait Bodhidharma en Chine, mille cinq cents ans auparavant.